Qui sommes nous?

  Dans le monde
Deux grandes figures sont  au début de l'aventure des Frères de Saint Gabriel: Louis-Marie Grignon de Montfort et Gabriel Deshayes. Ces deux hommes à la fois fougueux et spirituels constituent  le oint de départ de l'existence des Frères de Saint Gabriel.
Faut-il les comparer, les opposer, les juxtaposer, les faire se compléter ? L'histoire s'en chargera. Disons pour faire imagez que Montfort a été l'âme, l'esprit, d'un projet visant  à créer des communautés religieuses; Gabriel Deshayes, au 19e siècle, est celui qui a donné corps à ce rêve.

Montfort est né en 1673. Ordonné prêtre en 1700, le Pape le confirme, en 1705, dans son projet de prêcher des missions en France. Il le fera jusqu'à sa mort en 1716.
Des frères l'accompagnent dans ce travail, ce sont ses compagnons. Dès 1705, Mathurin, un bon garçon, obéit à l'appel du Père de Montfort. Frère Mathurin sera le délégué du Père quand celui-ci sera trop occupé. Frère Nicolas, dès 1711, accompagne le"bon Père" partout. Le Frère Jean se charge des oeuvres temporalles, il veille à l'intendance. Quand au Frère Jacques, un adjoint de 1714, de sa voix sonore, il entraîne vers les missionsparoissiales. Quelques autres Frères sont mentionnés à l'occasiion (Pierre, Gabriel, Philippe de Nante et Louis de la Rochelle).
Qui sont ses hommes, pour certains engagés par  voeux, qui suivent Montfort ? Ils ont communier aux désirs du Saint, ils ont vécu avec lui "aux soins de la Providence", ils ont hérité de ses biens et ils ont continué l'oeuvre de la mission paroissiale en l'accompagnant de leur travail et en la complétant dans les écoles charitables .
A la mort du bon Père de Montfort, les Frères ne vont pas à Vouvant où ils ont hérité d'une petite maison mais ils demeurent  à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Ils y sont considérer comme des personnes pieuses et de bonnes moeurs, nommées "Frères du Saint-Esprit". Ils instruisent  gratuitement  les enfants en leur apprenant les prières et la religion,  la lecture et l'écriture. Ils soulage aussi les malades.
Sous la conduite de Monsieur Mulot, premier successeur de Montfort à la tête de la communauté du Saint-Esprit (Montfortains), des Frères ferons  profession selon la Règle des Missionnaires.
Ces Frères vivront de l'esprit transmis par Montfort.
Puis arrive cette période de progressiion ensemble avec les pères de la compagnie de Marie. On compte même 35 Frères classés selon leurs services: les écoles charitables, le catéchisme dans les missions pariossiales, le service des missionnaires.
La revolution Française va quasiment mettre à mort le jeune arbrisseau.
EN 1820, la communauté du Saint-Esprit comptait plus qu'une dizaine de prêtres et cinq Frères dont un seul enseignait. Survient alors Gabriel Deshayes, ce curé d'Aurey, un homme d'action, un "ouragan". C'est l'homme du moment présent. De 1821 à 1841, il sera le supérieur génral de la communauté du saint-Esprit. Dès son arrivée à Saintt-Laurent, les rcrues qu'il trouve auprès des curés font que, en 1824, on compte 42 profession religieuses. En 1835,  les frères essaiment vers la maison Supiot qu'on nommera bientôt maison Saint-Gabriel en hommage au saint  patron du père Deshayes. Les frères sont devenus, par lettres patentes, les "Frères de l'instruction chrétienne du Saint-Esprit". Cela revient  à en faire surtout des Frères enseignants éducateurs. Le Père Deshayes leur rédige directoire et règle de conduite. En 1838, il a composé une  nouvelle Règle où il mentionne qu'après sa mort qu'un Frère devrait être le supérieur des Frères.
Un problème surgira pour ce supérieur car les Frères demeurés à la maison du Saint-Esprit et ceux de la maison Saint-Gabriel ne sont pas enagés dans les mêmes oeuvres; les premiers travaillent à des tâches plus temporelles alors que les seconds enseignent.
Gabriel Deshayes a mis en valeur surtout la fonctiion enseignante en abondannant une  attribution majeure qui fut celle des Frères au 18e siècle, la participation à la mission paroissiale. Mais ces Frères demeurent toujours dans la tradition montfortaine diffuse, les écoles charitables, répondant ainsi à un bession de l'époque. En 1910, la Sacrée Congrégation des religieux approuvera "ad experimentum" la Règle des " Frères de l'instruction chétienne de Saint-Gabriel autrefois dits du Saint-Esprit..."
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